La longue marche vers le cloud computing commence à faire sentir ses effets. Elle classe les partenaires en deux catégories, ceux qui ont basculé 50% de leur chiffre d’affaires sur ce business et les autres.

D’une étude d’IDC, présentée lors de la World Partner Conference de Microsoft le 8 juillet dernier, on retiendra plusieurs données. Le cabinet d’études indique d’abord qu’un partenaire dont le chiffre d’affaires est à 50% dans le cloud est un partenaire « axé sur le cloud », c’est-à-dire un partenaire ayant effectué une vraie transformation. Il double ses bénéfices bruts, obtient davantage de new business, augmente ses profits par salarié (de plus de 30%) et sa croissance globale.

« Ce n’est pas le cloud tout seul qui a provoqué de tels effets, bien qu’il en soit partie intégrante, mais les partenaires qui sont devenus les plus performants ont été des visionnaires par rapport à leurs pairs, c’est l’élément décisif », souligne Darren Bibby, vice-président du programme de recherches « canaux et alliances » chez IDC.

Des partenaires ne pourront pas survivre.

«Nous sommes parvenus à un point global de transition dans l’entreprise du partenaire comme chez son client, les partenaires qui ne déplacent pas une partie de leurs activités vers le cloud computing ne pourront pas survivre, et certains partenaires qui s’apprêtent à vendre leur entreprise ou à partir en retraite ne peuvent qu’être d’accord avec ça. Mais la plupart ne le seront pas ».

L’étude montre également que le client final préfère un fournisseur unique de services de cloud qui ait la capacité d’offrir différentes options de déploiement. Selon les chiffres de l’étude, 63% des clients s’attendent à avoir un fournisseur unique. 67% veulent une grande variété de services, mais à partir d’un seul fournisseur. 64% veulent que leur fournisseur soit capable de leur offrir la réversibilité dans le passage au cloud.

Source : lemondeinformatique.fr